17 juillet 2017

Actualité syndicale

Les hauts dirigeants de Bombardier doivent renoncer aux augmentations salariales illégitimes

11 mai 2017 – Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) participe à un « comité d’accueil » qui se tient devant l’assemblée annuelle des actionnaires de Bombardier, ce matin. Cette mobilisation vise à dénoncer les hausses salariales que veulent s’octroyer six hauts dirigeants du constructeur d’avions et de trains et à exiger des actionnaires qu’ils s’y opposent. Appuyée par plusieurs groupes, notamment le CCMM–CSN, l’action se déroule devant le Centre de finition de Bombardier, au 200 chemin de la Côte-Vertu, à Dorval.

« Alors que les gouvernements québécois et canadien injectent des sommes considérables en deniers publics pour appuyer financièrement les activités de la multinationale, quelques-uns de ses hauts dirigeants veulent se graisser la patte. Ces hausses de salaire sont illégitimes », soutient la présidente du CCMM–CSN, Dominique Daigneault. Outrée, la porte-parole syndicale ajoute : « Dans une société comme la nôtre où on coupe dans l’aide sociale, les plus riches, eux, continuent de s’en mettre plein les poches. C’est proprement révoltant ! Ces pratiques sont immorales et n’ont pas raison d’être ». Le CCMM–CSN estime urgent de mettre un terme à de telles politiques de rémunération de hauts dirigeants d’entreprises.

Le CCMM–CSN s’indigne également du fait que pendant que ces dirigeants planifient des augmentations salariales démesurées – estimées à quelque 43 M$ – des milliers de postes sont supprimés dans le cadre d’un plan de redressement de l’entreprise. Depuis février 2015, Bombardier a annoncé l’abolition de plus de 17 000 emplois d’ici 2018, dont environ 4000 au Québec. 

À propos
Affilié à la Confédération des syndicats nationaux, le CCMM–CSN regroupe près de 100 000 membres des secteurs public et privé répartis au sein de syndicats à Montréal, à Laval, au Nunavik et à la Baie James.

Source : Conseil central du Montréal métropolitain–CSN